Prothèse de main pédiatrique Source: http://www.medicalexpo.fr/prod/rslsteeper/protheses-de-main-pediatriques-actives-electriques-articulees-myo-electriques-74956-458220.html |
La paralysie ou l’amputation d’un bras résultent en une perte de capacité
de contrôle de l’orientation de la main, et de saisir, manipuler et de porter
des objets ; fonction essentielles de la vie quotidienne. Les interfaces cerveau-machine
pourraient fournir des solutions dans la restauration de beaucoup de fonctions
perdues. Nous avons donc testé si un sujet tétraplégique pouvait réaliser
rapidement un contrôle neurologique d’un membre prosthétique de haute
performance à l’aide d’une telle interface.
Nous avons implanté deux microélectrodes à 96 canaux dans le cortex moteur
d’un sujet de 52 ans atteint de tétraplégie. L’entraînement à l’usage de
l’interface cerveau-machine a eu lieu pendant 13 semaines, avec pour but le contrôle
d’un membre prothétique anthropomorphique doué de sept degrés de liberté
(translation tridimensionnelle, orientation tridimensionnelle, faculté de
saisir unidimensionnelle). La capacité du participant à contrôler le membre
prosthétique a été évaluée à l’aide de la mesure de la fonction du membre
supérieur. (…)
Le participant était apte à mouvoir le membre prosthétique librement au
sein d’un espace de travail tridimensionnel après deux jours d’entraînement.
Après 13 semaines, des mouvements à 7 dimensions de routine étaient opérés solide
assurance. Le taux moyen de succès dans la réalisation des mouvements, évalué sur
la base d’une série de tâches cibles choisies à effectuer, était de 91,6%
(déviation standard – DS – 4,4), avec un niveau de chance médian de 6,2 %
(Intervalle de Confiance – IC-
2,0-15,3). Les améliorations observées en termes de temps moyen d’accomplissement
(diminution à partir d’une moyenne de 148 secondes (s) [DS 60] pour atteindre
112 s [6]) et d’efficacité du trajet suivi par le mouvement (augmentation à
partir d’un niveau de 0,30 [0,04] pour atteindre 0,38 [0,02]). Le participant
était aussi capable d’utiliser son membre prosthétique pour réaliser d’adroits et
coordonnés mouvements d’atteinte et de saisie d’un objet cible; lui permettant
d’améliorer significativement ses résultats aux tests de fonction du membre
supérieur. Aucun évènement indésirable n’a été rapporté.
Du fait du développement continu des techniques dans le domaine des membres
prosthétiques, les sujets atteints de paralysie à long terme pourraient
recouvrer la commande intuitive et naturelle des signaux de placement,
orientation de la main ainsi que la faculté d’atteinte de cible, leur
permettant de réaliser des activités de la vie quotidienne. Jennifer L.
Collinger PhD et al, in The Lancet, Early Online Publication 17 December 2012,
in press
Source: The Lancet Online /
Traduction et adaptation: NZ
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