A. Adénocarcinome du tiers inférieur de l'oesophage, développé sur endo-brachy-oesophage après chimiothérapie néo-adjuvante. Il persiste cette ulcération de 3 cm grand axe. Après inclusion en totalité de cette ulcération, seuls quelques amas adénocarcinomateux ont été mis en évidence. B. Adénocarcinome du cardia mesurant 4,5 cm après chimiothérapie néo-adjuvante. Une dizaine de prélèvements ont été réalisés sur cette lésion. La réponse tumorale histologique était minime. In Annales de Pathologie, Volume 31, Issue 6, December 2011, Pages 419 - 426 Source iconographique et légendaire: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0242649811004536 |
Le facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (VEGF), la
signalisation soumise à médiation par le récepteur-2 au VEGF (VEGFR-2), ainsi
que l’angiogénèse, peuvent contribuer à la pathogénèse et la progression du
cancer gastrique. Notre but était d’évaluer si le ramucirumab, un anticorps
monoclonal antagoniste du VEGFR-2, pouvait prolonger la survie des patients
atteints d’un cancer gastrique avancé.
Nous avons entrepris un essai international de phase 3 randomisé, en double
– aveugle et contrôlé par placebo, entre le 6 octobre 2009 et le 26 janvier
2012, dans 119 centres situés dans 29 pays d’Amérique du Nord, d’Amérique
Centrale, d’Amérique du Sud, d’Europe, d’Asie, d’Australie et d’Afrique. Les
patients, âgés de 24 à 87 ans, atteints d’un adénocarcinome gastrique ou de la
jonction gastro-oesophagienne, en progression après un traitement de
chimiothérapie de première intention à base de platine ou de fluoropyrimidine,
ont été répartis de manière aléatoire (2:1) par le truchement d’un système interactif
de réponse vocale, pour recevoir les meilleurs soins possibles + [ramucirumab 8 mg/kg ou placebo par voie intraveineuse une
fois toutes les deux semaines]. Ni le sponsor, ni les participants, ni les
investigateurs n’avaient accès au tableau de randomisation de l’étude. Le
critère principal mesuré était la survie globale. L’analyse a été effectuée sur
population en intention de traiter. (…).
355 patients ont été répartis dans les groupes pour recevoir ramucirumab
(n=238) ou placebo (n=117). La survie médiane globale était de 5,2 mois
(Intervalle Interquartile [IQR] 2,3 – 9,9) chez les patients du groupe
ramucirumab et de 3,8 mois chez les patients du groupe placebo (hazard ratio
[HR] 0,776 ; Intervalle de Confiance [IC] 0,603 – 0,998 ; p=0,047). Le bénéfice de survie obtenu
avec ramucirumab est resté inchangé après ajustement pour prise en compte des
facteurs de pronostics (HR d’analyse multivariée 0,774 ; 0,605 – 0,991 ;
p=0,042). Les taux d’hypertension
étaient plus élevés dans le groupe ramucirumab que dans le groupe placebo (38
[16%] versus neuf [8%]), alors que
les taux des autres événements indésirables étaient similaires pour la plupart
entre les groupes (223 [94%] versus 101 [88%]). Cinq (2%) décès dans le groupe
ramucirumab et deux (2%) dans le groupe placebo ont été considérés comme reliés
au médicament à l’étude.
Le ramucirumab est le premier traitement biologique administré en
monothérapie montrant des bénéfices sur la survie des patients atteints d’un
adénocarcinome gastrique ou de la jonction gastro-oesophagienne en progression
après une chimiothérapie de première ligne préalable. Nos résultats valident la
signalisation VEGFR-2 comme cible thérapeutique importante dans le cancer
gastrique avancé. Dr Prof Charles S
Fuchs MD et al, dans The Lancet, publication en ligne avant–première, 3 octobre
2013
Financement : ImClone Systems
Source :
The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ
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