Depuis la première greffe de visage, réalisée en 2005, 28 opérations de ce
type ont été effectuées dans le monde, avec des résultats encourageants sur le
plan immunologique, fonctionnel, psychologique et esthétique. Contrairement aux
transplantations d’organes solides, qui potentiellement sauvent des vies, la
greffe de visage change la vie. Cette différence entre les deux démarches
précitées a généré des questions d’ordre éthique à propos de l’exposition aux
séquelles de traitements immunosuppresseurs multiples chez des adultes jeunes
et en bonne santé par ailleurs. Quoi qu’il en soit, les progrès réalisés en
matière de protocoles relatifs à l’administration de traitements
immunomodulateurs et immunosuppresseurs,
des techniques de microchirurgie et de la chirurgie assistée par ordinateur,
ont permis d’appliquer cette procédure à un nombre plus important de patients.
Bien que les épisodes de rejet aigu de peau constituent toujours une menace
chez patients recevant les greffons ; on a toutefois pu dans tous les cas
contrôler les rejets à l’aide de traitements immunosuppresseurs conventionnels,
aucun cas de rejet chronique de greffe n’a été rapporté. Saami Khalifian BA et
al, dans The Lancet, publication en ligne en avant – première, 28 avril 2014
Source : The Lancet Online /
Traduction et adaptation : NZ
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