Les pathogènes intracellulaires bactériens modulent la réponse de l’hôte
dans sa persistance à se répliquer à l’intérieur la cellule eucaryote et à déclencher une maladie. Legionella
pneumophilia, l’agent causant la maladie du légionnaire, est présent en environnement
d’eau douce et représente l’un de ces pathogènes. Au cours de sa coévolution
avec les cellules protozoaires, L.
pneumophilia a acquis diverses stratégies hautement sophistiquées de
sabotage des processus intracellulaires des cellules hôtes. Cela provoque la
sécrétion de centaines d’effecteurs dans la cellule hôte, « manipulant »
ce faisant les voies de signalisation de l’hôte ainsi que ses mécanismes
cellulaires clé. Il a été récemment montré que L. pneumophilia est aussi capable d’altérer les mécanismes de
transcription et de traduction de l’hôte, et d’exploiter les mécanismes
épigénétiques de l'hôte pour en contrer ses réponses. Monica Rolando et Carmen Buchrieser, Trends in
Cell Biology – 1063, publication en ligne en avant – première, 8 juillet 2014
Source : Science Direct /
Traduction et adaptation : NZ
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