Les lymphocytes T effecteurs (TE) activent les voies anaboliques
du métabolisme, comme la glycolyse aérobie, alors que les lymphocytes T mémoires
(TM) stimulent plutôt les voies cataboliques comme l’oxydation des
acides gras (FAO). Cependant, les forces motrices respectives de ces différentes
voies de signalisation restent obscures. Les mitochondries sont des
organites métaboliques qui sont à l'origine de cette ultrastructure. Ainsi,
la question est de savoir si la protéine de fusion mitochondriale Opa1 est
requise pour TM, mais pas pour TE après infection, et la
fusion des lymphocytes TE en tant que telle représente une force inductrice
de caractères chez les lymphocytes TM de nature à amplifier leur
fonction antitumorale. Nos données suggèrent que par l’altération de la
morphologie cellulaire, la fusion des cellules TM configure les
associations complexes caractéristiques de la chaîne respiratoire
mitochondriale (ETC) favorisant la phosphorylation oxydative (OXPHOS) et FAO,
alors que la fission chez les lymphocytes TE mène à une expansion
sur le plan morphologique, réduisant l’efficacité de l’ETC et activant ce
faisant la glycolyse aérobie. Ainsi, la remodélisation mitochondriale
représente un mécanisme de signalisation instruisant la programmation
métabolique des lymphocytes T. Michael D. Buck, et al, dans Cell, publication
en ligne en avant-première, 9 juin 2016
Source : Science Direct /
Traduction et adaptation : NZ
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