La prohibitine (PHB) fut découverte sur au cours du cheminement de la
recherche de gènes aux fonctions antiprolifératives. Cependant, si on attribue
parfois des propriétés antiprolifératives à la PHB, ces dernières ne sont pas
prouvées. Simultanément, de récentes études ont présenté PHB comme une pléiotropique,
exerçant des actions sur le métabolisme, l’immunité et la sénescence.
PHB possède des fonctions compartiment-spécifiques, se présentant comme
protéine squelette dans la mitochondrie, comme molécule adaptatrice dans la
signalisation membranaire, et comme élément corégulateur dans le noyau.
Cependant, il reste à déterminer si ces différentes fonctions et localisations
de la PHB sont liées entre elles ou indépendantes les unes des autres, ou encore si la
PHB fonctionne de manière tissu-spécifique.
Nous discutons ici du rôle de la PHB dans les interactions entre tissu
adipeux et système immunitaire et de son rôle inattendu dans la régulation
de fonctions régies par tissu adipeux et le système immunitaire, différant
selon le sexe. Sudharsana R. Ande, et al, dans Trends in Endocrinology &
Metabolism, publication en ligne en avant-première, 13 juin 2016
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