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Fasting = Jeune
FMD - fasting mimicking diet - = Régime alimentaire
mimant le jeûne
Glucose = Glucose
Amino acids = Acides aminés
Other nutrients = Autres nutriments
Normal
cell = Cellule normale
Cancer cell = Cellule cancéreuse
Other oncogenes = Autres oncogènes
Protection = Protection
Survival = Survie
Regeneration = Régénérescence
Oxydative stress = Stress oxydatif
DNA damage = dommage causé à l’ADN
Death = Mort
Représentation schématique des mécanismes de résistance
différentielle au stress (DSR) et de la sensibilisation différentielle au stress
(DSS) en réponse au jeune et aux régimes mimant le jeûne (FMDs). Dans les
cellules normales, les protéines et enzymes en aval du glucose, d’IGF1, et d’autres
voies de signalisation de facteurs de croissance, incluant TOR, PKA, et AKT,
sont soumises à régulation négative en réponse au jeûne et aux FMDs. Cette
régulation négative stoppe ou diminue la croissance et stimule l’activation des
gènes de résistance au stress menant à une protection contre la chimiothérapie (DSR)
et d’autres médicaments, la survie, et la régénérescence. En revanche, les
cellules cancéreuses sont sensibilisées par les jeûnes/FMDs du fait de l’activité
constitutive des oncoprotéines, qui exercent une régulation négative sur la
résistance au stress et stimulent la génération de dérivés réactifs de l’oxygène,
ainsi que la mort cellulaire (DSS). (…)
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Les cellules cancéreuses se caractérisent par une
dérégulation des signaux de transduction et des voies métaboliques menant à une
augmentation de la captation de glucose, une fonction mitochondriale altérée,
et un échappement des signaux anti-promoteur. Les régimes de jeûne, ainsi que
les régimes mimant le jeûne (FMDs), représentent des démarches particulièrement
prometteuses de stimulation d’effets différentiels sur les cellules normales et
sur les cellules malignes. Ces effets sont causés d’une part par la baisse en
IFG-1, insuline, et glucose et par l’augmentation en IFGBP1 et en corps
cétoniques, qui agissent sur le milieu en forçant les cellules cancéreuses à
compter plus sur les métabolites et les facteurs qui sont limitants dans le
sang, les conduisant ce faisant vers la mort cellulaire. Ici, nous discutons les
expériences menées in vitro sur cellules
en culture et in vivo sur des modèles
animaux de laboratoire démontrant les effets différentiels du jeûne sur les
cellules normales et sur les cellules cancéreuses, ainsi que les mécanismes
responsables de ces effets. Roberta Buono et Valter D. Longo, dans Trends in
Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant-première, 17
janvier 2018
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ