L’encombrement macromoléculaire a un profond impact
sur les taux de réaction et les propriétés physiques intracellulaires,
toutefois, les mécanismes de régulation de cet encombrement sont peu connus. Nous
avons développé des multimères de nanoparticules codés génétiquement (GEMs), dans
le but de décrypter ces mécanismes. Les GEMs sont des échafaudages homomultimères
fusionnés à une protéine fluorescente qui s’autoassemblent sous la forme de
particules claires, stables d’une forme et d’une dimension bien définies. En
combinant le suivi des GEMs avec à la fois des techniques de génie génétique et
de pharmacologie, nous mettons en évidence que la voie de signalisation mTORC1
peut agir en doublant le coefficient de diffusion efficace des particules ≥
20 nm de diamètre par la modulation de la concentration en ribosomes, sans
effet discernable sur le mouvement des molécules ≤5nm. Ce changement en
concentration en ribosome agit sur la séparation des phases à la fois in vitro
et in vivo. Pris dans leur globalité, ces résultats définissent les contours du
rôle de mTORC1 dans le contrôle à moyenne échelle des propriétés biophysiques du
cytoplasme et de condensation biomoléculaire. M. Delarue, et al, dans Cell,
publication en ligne en avant-première, 21 juin 201
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et adaptation :
NZ
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