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Le Syndrome des Ovaires Polykystiques PCOS est
Associé aux Changements dans le Microbiome Intestinal. Comparaisons entre la
diversité alpha et beta entre les différentes communautés hypothétiques du
microbiome intestinal. Les différents groupes bactériens sont représentés par
des cercles de couleurs différentes. (A). La diversité alpha représente la
biodiversité (richesse en espèces) au sein d’une communauté spécifique ou sur
un échantillon individuel. L’échantillon sur la gauche présente une grande
diversité alpha (cinq groupes bactériens), alors que l’échantillon sur la
droite présente une faible diversité alpha (deux groupes bactériens). (B) La
diversité beta représente le niveau de similarité entre une communauté ou
échantillon individuel et l’autre. Les échantillons sur la gauche et sur la
droite sont similaires entre eux (ils partagent entre eux 4/5 des groupes bactériens),
alors que l’échantillon sur la gauche ne partage que peu de similarité avec
celui au milieu (ils n’ont en commun que 1/5 des groupes bactériens). (C). Le
PCOS est associé à un déséquilibre microbien ou dysbiose en comparaison avec l’état
sain incluant une faible diversité alpha et des changements d’abondance relative
en bactéries appartenant aux familles Bacteroidaceae, Clostridiaceae, Erypsipelotrichidae,
Lachnospiraceae, Lactobacillaceae, Porphyromonadaceae, Prevotellaceae,
Ruminococcaceae, et S24-7.
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De récentes études ont montré que le sexe et les
stéroïdes sexuels influencent la composition du microbiome intestinal. Ces
études indiquent également que la régulation du microbiome intestinal par les
stéroïdes peuvent jouer un rôle dans des situations pathologiques d’excès
hormonaux comme en cas de PCOS par exemple. En effet, ces études démontrent que
le PCOS est associé à une diminution en diversité alpha et des changements dans les divisions bactériennes Bactéroïdetes et Firmicutes, que l’on a associé précédemment aux dysrégulations
métaboliques. Ces études suggèrent que les androgènes pourraient soumettre à
régulation le microbiome chez la femme et que l’hyperandrogénisme pourrait être
lié à une dysbiose dans le PCOS. De futures études mécanistiques permettront
d’élucider comment les stéroïdes sexuels soumettent à régulation la composition
et le fonctionnement du microbiome communautaire et quelles sont les
conséquences de cette régulation pour l’hôte. Varykina G. Thackray, dans Trends
in Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant-première, 29
novembre 2018
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
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