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Metabolic reprogramming = Reprogrammation immunitaire
Immune silencing = Réduction au silence immunitaire
Immune editing = Révision immunitaire
Angiogenesis = Angiogénèse
Cytoskeleton remodeling = Remodelage du cytosquelette
Epigenetic mantle = Manteau épigénétique
Mutagenic core = Noyau mutagène
Le Monde du Cancer. Chaque tumeur doit trouver une
solution unique permettant sa propagation et son échappement aux mécanismes
protecteurs de l’hôte. Les sept processus listés ci-dessus altèrent les interactions
de cellules cancéreuses avec l’hôte, chacun fournissant des cibles
thérapeutiques uniques, leur nature dynamique indiquée par des flèches. Alors
que l’accumulation des mutations définit le stade de la tumeur, la variation de
la lecture épigénétique des gènes favorise la mise en place d’une niche pour sa
croissance et sa propagation. Les cellules cancéreuses établissent un cycle par
le truchement de beaucoup de permutations permettant de trouver la combinaison
qui leur assurera leur survie. Ces résultats menant à la réduction au silence
immunitaire et à la progression tumorale permettent l’échappement de l’immunité
de l’hôte. Les tumeurs « froides » restent cachées par des signaux de
désarmement qui alertent l’hôte de leur nature aberrante. Les tumeurs « chaudes »
activent le système immunitaire de l’hôte et utilisent la réponse de l’hôte pour
mener à bien leur propre croissance (…).
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La régulation des réponses immunitaires des tumeurs
est capitale pour leur survie. Par la diminution de la production d’interféron
(IFN) et d’autres médiateurs de l’inflammation, les tumeurs amplifient l’évasion
immunitaire. Les réponses initiées par les acides nucléiques détecteurs et
déclenchées par la transcription dérégulée d’ARN et d’ADN cytoplasmique
subissent une modulation négative des tumeurs. Une protéine hub impliquant l’enzyme
adénosine désaminase correcteur de synthèse de l'ARN double – brin (ARNdb) spécifique
de l’ARN (ADAR), la ribonucléase DICER1, et la protéine kinase activatrice de
PKR (protéine kinase R) - PACT - par l’ARNdb contrôle beaucoup de ces réponses
intrinsèques de tumeurs, sous dépendance de ADAR, in vitro, dépendance variant en amplitude selon type de tumeur (de
11% à 80%). Le rôle central joué par ADAR, à la fois comme enzyme et comme protéine
d’échafaudage, la place comme cible pour l’immunothérapie du cancer. Les
approches thérapeutiques dont l’attention est plus particulièrement portée sur
l’isoforme p150 de ADAR et son Z-ADN et le domaine Zα Z-ARN-spécifique trouvent leur
soutien auprès d’études récentes réalisées chez la souris et chez l’homme. Alan
Herbert, dans Trends in Cancer, publication en ligne en avant-première, 3 mai
2019
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
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