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Effets de
la Mélatonine sur le Métabolisme du Glucose : Importance de la Chronologie
et Pertinence pour la Population Générale, la Pratique Clinique, et la Recherche
(A)Les deux colonnes représentent des situations où
les taux de mélatonine circulante sont bas (à gauche) ou élevés (à droite). (A
gauche) Les noyau suprachiasmatique (SCN) inhibe la production de mélatonine
par la glande pinéale pendant le jour circadien, et l’exposition à la lumière
inhibe la production endogène de mélatonine par la glande pinéale. (A droite) Le
SCN stimule la glande pinéale pour produire de la mélatonine pendant la nuit
circadienne, et l’administration de mélatonine exogène peut provoquer des augmentations
de concentration en mélatonine. Les deux lignes indiquent si les niveaux élevés/bas
de mélatonine peuvent survenir simultanément en cas de jeune (en haut) ou en
cas de prise alimentaire (en bas). Les impacts ultérieurs des quatre scénarios
sur le métabolisme du glucose sont indiqués : les flèches indiquent s’il y
a une augmentation (↑) ou une diminution (↓) de l’effet dans chaque
situation. Les couleurs représentent si l’effet améliore (en vert) ou diminue (en
rouge) la tolérance au glucose. (B) Ce diagramme schématique résume les
différents éclairages apportés par notre compréhension actuelle des effets de
la mélatonine sur le contrôle de la glycémie (en vert) et son interaction avec
la chronologie de la prise alimentaire (en bleu) et les autres facteurs (en
orangé). Ce diagramme résume également les questions clé encore non résolues
par la recherche (cercle de couleur intérieur) dans ce domaine, qui pourraient
avoir d’autres implications en pratique clinique (cercle de couleur médian) et sur
la population générale (cercle de couleur extérieur). La « chronologie de
la prise alimentaire » dans l’anneau extérieur blanc fait référence à la
chronologie de la prise alimentaire ou - plus généralement - à d’autres charges
glycémiques. La concordance entre période de prise alimentaire et signalisation
de la mélatonine est central à notre modèle chronologique. Les flèches blanches
indiquent que les facteurs propres aux cercles extérieurs s’appliquent aussi
aux facteurs propres aux cercles intérieurs. Abréviations : BMI, indice de
masse corporelle ; IFG, glycémie à jeun altérée ; IGT, tolérance au
glucose altérée ; NGT, tolérance au glucose normale ; T2D, diabète de
type 2
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La dernière décennie a été témoin d’un regain
d’intérêt pour l’hormone mélatonine, attribuable en partie à la découverte d’un
variant génétique de MTNR1B - le gène du récepteur de la mélatonine -,
représentant un facteur de risque d’altération de la glycémie à jeun et de
diabète de type 2 (T2D). Malgré d’intensives recherches, il existe une
confusion considérable et des données apparemment conflictuelles concernant les
effets métaboliques de la mélatonine et du variant de MTNR1B, ainsi qu'un désaccord sur les effets putatifs de la mélatonine, bénéfiques et délétères sur
le plan métabolique. Il s’agit là d’un point crucial à élucider pour le
développement et le dosage de médicaments agonistes / antagonistes de la
mélatonine. Nous fournissons un cadre conceptuel - ancré sur la dimension « temps »
- permettant de réconcilier les découvertes paradoxales de la littérature. Nous
proposons que la chronologie relative entre concentration élevée en mélatonine
et charge glycémique devrait être prise en considération pour mieux comprendre
les mécanismes et les opportunités thérapeutiques offertes par les voies de
signalisation de la mélatonine, à la fois dans des contextes de glycémie sains
et dans des contextes de glycémie pathologiques. Marta Garaulet, et al, dans
Trends in Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant-première,
1er janvier 2020
Source iconographique, légendaire et
rédactionnelle : Science Direct
/ Traduction et adaptation : NZ
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