Au cours de la traduction de l’ARN messager (ARNm),
l’information génétique stockée sous la forme d’ARNm est traduite en une séquence
de protéine. Il est impératif que cette information génétique soit traduite
avec une précision extrêmement élevée. Étonnamment, cependant, de récentes
évidences expérimentales ont démontré que cette traduction peut être hautement
hétérogène, même parmi différentes molécules d’ARNm dérivée d’un gène unique dans
une cellule individuelle ; ainsi, des polypeptides différents peuvent être
produits à partir d’une molécule d’ARNm unique et le taux de translation peut
varier, à la fois sur le plan spatial et sur le plan temporel. Cependant, une question demeure: l’hétérogénéité traductionnelle s’acquitte-t-elle d’une
fonction cellulaire ou représente-t-elle prioritairement le bruit de fond d’une
expression génique? Dans cette revue de littérature, nous
discutons de la base moléculaire et des fonctions potentielles de l’hétérogénéité
traductionnelle en tant que telle. Stijn Sonneveld, et al, dans Trends in Cell
Biology, publication en ligne en avant-première, 25 mai 2020
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
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