L'orientation de la polarité des cellules, révélée par les positions respectives du noyau (rouge, en bas), de l'appareil de Golgi (bleu) et du centrosome (vert), s'adapte à la disposition spatiale des adhérences et à l'architecture de l'actine. (Thery et al, 2006). Source iconographique et légendaire: http://www-dsv.cea.fr/en/institutes/institute-of-life-sciences-research-and-technologies-irtsv/unites/physiologie-cellulaire-vegetale-pcv/team-05-physics-of-the-cytoskeleton |
La génération de la polarité cellulaire est l'un des évènements de rupture de symétrie des plus marquant en biologie. Ce phénomène est impliqué dans presque tous les processus biologiques et développementaux; et, malgré les différences des structures cellulaires entre végétaux et animaux, la polarité cellulaire est générée par le même mécanisme de base, comprenant matrice extracellulaire (ECM), Rho GTPase, cytosquelette et membranes. Plusieurs articles récents montrent que des facteurs mécaniques contribuent aussi à l'établissement de la robustesse de la polarité cellulaire; les différents acteurs de la polarité cellulaire étant maintenant perçus comme intégrateurs de signaux biochimiques et mécaniques. Bien que la polarité cellulaire demeure un processus complexe, un certain niveau de convergence entre végétaux et animaux apparaît.
A la suite de la présentation comparative de la polarité cellulaire chez les animaux et les végétaux, nous discutons du bagage théorique qui sous-tendent les mécanismes le rôle des mécanismes per se dans les phénomènes de polarité et des tests expérimentaux pertinents, mettant l'accent sur l'ancrage de l'ECM, le comportement cytosquelettique, et la tension membranaire. Atef Asnacios, Olivier Amant, in Trends in Cell Biology - 901, available online 11 September 2012, in press
Source: www.sciencedirect;com / Traduction et adaptation: NZ
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