Protocoles expérimentaux de cardioprotection. La taille de l'infarctus mesurée in vivo chez l'animal , après une occlusion coronaire prolongée suivie d'une période de reperfusion, peut être considérablement réduite par une ou plusieurs séquences brèves d'ischémie - reperfusion appliquées soit avant l'ischémie longue (préconditionnement Pre-C), soit au moment de la reperfusion (post-conditionnement Post-C). Le bénéfice de cette intervention peut aussi être reproduit par une intervention thérapeutique qui précède ou fait suite à l'occlusion coronaire: on parle alors de Pre-C ou Post-C pharmacologique. In Réanimation, Volume 15, Issue 2, April 2006, Pages 109-116 Source: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1624069305002872 |
La taille de l’infarctus du myocarde est un indicateur majeur de pronostic.
Le préconditionnement ischémique avec une occlusion brève de l’artère
coronarienne et reperfusion avant une longue période d’occlusion de l’artère
coronarienne ralentit le développement d’un infarctus. Le préconditionnement
ischémique fait usage d’occlusions brèves de l’artère coronarienne pendant la
reperfusion précoce de l’infarctus du myocarde et réduit la taille de l’infarctus.
Le préconditionnement ischémique à distance fait usage de brèves ischémies et
reperfusion d’un organe à distance afin de protéger le myocarde. Ces protocoles
de conditionnement font appel à une cascade complexe de signaux d’activation du
récepteur sarcolemmal, d’enzymes intracellulaires et enfin de stabilisation
mitochondriale et d’inhibition de signalisation de mort cellulaire. Des
protocoles de conditionnement ont été utilisés avec succès chez des patients
sous revascularisation coronaire sélective et reperfusion suite à un infarctus
du myocarde aigu. Le recrutement pharmacologique de cette signalisation cardioprotectrice
a aussi été utilisé dans la réduction de la dimension des infarctus, mais sans
bénéfice de pronostic, jusqu’à présent. Le
résultat d’une cardioprotection dépend de l’âge, du sexe, des comorbidités, des
médicaments, mais aussi des problèmes techniques liés à la taille de l’infarctus
et des procédures de revascularisation. Prof Gerd Heusch, in The Lancet,
Early Online Publication, 22 october 2012, in press
Source: The Lancet / Traduction et
adaptation: NZ
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