La pathologie initiale, chez les diabétiques de type 2, est une hyperglycémie chronique: après un repas, la hausse du taux d'insuline a normalement pour effet de stimuler la consommation de glucose par les cellules de l'organisme. Ceci permet de ramener la glycémie à une valeur moyenne. Mais l'insuline n'ayant plus d'effet chez ces diabétiques, la glycémie reste élevée. (...). Source iconographique et légendaire: http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/diabete/type_II/type_II.htm |
Il a été montré que les agonistes du récepteur Glucagon-Like Peptide-1
(GLP-1) exenatide et liraglutide améliorent le contrôle de la glycémie et
permettent une diminution de poids corporel chez des patients atteints de
diabète de type 2. Nous avons comparé l’efficacité et la sécurité de l’administration
d’exenatide une fois par semaine avec celle de liraglutide une fois par jour
chez des patients atteints de diabète de type2.
Nous avons entrepris une étude ouverte randomisée et à groupes parallèles d’une
durée de 26 semaines sur des patients provenant de 105 sites situés dans 19
pays, entre le 11 janvier 2010 et le 17 janvier 2011. Des patients âgés de 18
ans ou plus, atteints de diabète de type 2, sous thérapie à modification du
mode de vie ou sous médicaments hypoglycémiants ont été répartis de manière
aléatoire (1:1) par séquence de randomisation générée par ordinateur à enregistrement
par système vocal, pour recevoir des injections quotidiennes (1 injection/jour)
de liraglutide (1,8 mg) ou hebdomadaires (1 injection/semaine) d’exenatide (2
mg). Les participants et les investigateurs avaient accès au tableau de
randomisation et d’administration des traitements. Le paramètre principal de
mesure était le changement en hémoglobine glyquée (HbA1c) à partir
de la ligne de base jusqu’à la semaine 26. L’analyse a été effectuée sur groupe
en intention de traiter. (…).
Sur 912 patients randomisés, 911 ont été inclus dans l’analyse du groupe en
intention de traiter (450 liraglutide, 461 exenatide). Le changement moyen en
HbA1c, évalué par la méthode des moindres carrés, était plus élevé
chez les patients du groupe liraglutide (-1,48% ; Erreur Standard 0,05 ;
n=386) que chez les patients du groupe exenatide (-1,28% ; 0,05 ;
390), montrant une différence d’effet entre les traitements (0,21%, Intervalle
de Confiance – IC – 95% 0,08-0,33) ne satisfaisant pas aux critères de
non-infériorité pré requis (limite supérieure de l’IC <0,25%). Les évènements
indésirables les plus communs étaient nausée (93 [21%] dans le groupe
liraglutide versus 43 [9%] dans le
groupe exenatide), diarrhée (59 [13%] versus 28 [6%]), et vomissements 48 [11%]
versus 17 [4%]) ; survenant
moins fréquemment dans le groupe exenatide, et avec une décroissance de l’incidence
avec le temps dans les deux groupes. 24 (5%) patients du groupe liraglutide et
12 (3%) patients du groupe exenatide sont sortis de l’étude du fait des
évènements indésirables.
A la fois la liraglutide administrée une fois par jour et l’exenatide
administrée une fois par semaine ont conduit à l’amélioration du contrôle de la
glycémie, avec des réductions plus importantes dans le groupe liraglutide. Ces
résultats, ajoutés à l’observation des différences de fréquence des injections
et de tolérance, pourraient influer sur les décisions thérapeutiques dans le
traitement de patients atteints de diabète de type 2. Prof John B. Buse
MD, in The Lancet, Early Online Publication, 7 November 2012, in press
Financement: Eli Lilly and
Company et Amylin Pharmaceuticals LLC
Source: The Lancet Online /
Traduction et adaptation: NZ
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire