L’acromégalie est une maladie chronique où morbidité et mortalité sont augmentés,
pour la prise en charge de laquelle plusieurs modalités de traitements sont
disponibles. Les analogues de la somatostatine (SSAs) représentent le pilier de
cet arsenal thérapeutique. Cependant, les SSAs ne peuvent être administrés dans bon nombre de cas, notamment chez les
patients porteurs d’une mutation du gène AIP la protéine de transport du
récepteur de l’aryl-hydrocarbone de la lignée germinale. Des données
précédentes ont suggéré l’implication du gène de suppression tumorale ZAC1 dans
le mécanisme d’action propre aux SSAs, et des résultats plus récents encore
suggèrent que les SSAs pourraient soumettre le gène AIP à régulation, qui à son
tour stimulerait ZAC1, suggérant l’existence d’une voie de signalisation effectrice
SSA-AIP-ZAC1-somatostatine. La présente revue de littérature discute ces
nouvelles observations, mettant en évidence leur pertinence pour la mise au
point de traitements des adénomes hypophysaires somatotropes sporadiques et familiaux. Mônica
R. Gadelha, Leandro Kasuki, and Márta Korbonits, in Trends in Endocrinology and
Metabolism – 852, online 25 December 2012, in press
Source: Science Direct /
Traduction et adaptation: NZ
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