Premiers essais du traitement du cancer par les rayons X, par Georges Chicotot, médecin et artiste peintre (circa 1896). Source: http://www.histoire-image.org/pleincadre/index.php?i=528 |
Le Dr. Charles Warrenne Allen, professeur de dermatologie à l’École Post –
Graduée de Médecine de New – York, a récemment présenté un papier devant l’Association
de Médecine Préventive du Comté de New – York, à propos du sujet mentionné en
titre ; dans lequel il a rapporté 28 cas où l’utilisation de rayons X a
été effectuée avec un succès mitigé. Pour ce qui est de la question des
dermatites et brûlures engendrées par le faisceau de rayon émis du tube
intensificateur*, le Dr. Allen a déclaré qu’il ne pouvait désigner ces
blessures comme des brûlures dues aux rayons X, car il n’était pas convaincu
que les rayons X en eux – mêmes en étaient responsables. Sa conviction est que la
crainte populaire de ces soi-disant brûlures et l’importance qui leur est
accordée dans le cadre de la radio-thérapie par les médecins a été surestimée.
Les conclusions du Dr. Allen sont donc les suivantes : ladite méthode est valable.
Toutefois, ce n’est pas sans ces désavantages et les conséquences dues à sa
mauvaise utilisation qui en ternissent sa réputation. Il ne s’agit pas d’une méthode prétendant à
se substituer à toutes les méthodes précédentes, mais elle est tout à fait utile et elle a sa place. Cette
méthode apparaît être de valeur dans le traitement des cancers récurrents. Et
si elle donne des preuves nouvelles de son efficacité comme elle vient d’en
donner, il n’y a pas de raison qu’elle ne soit pas appliquée dans les cas de
cancers primaires. Cependant, le Dr. Allen conseille au praticien de médecine
de ne pas ouvrir la voie à la déception, en se promettant, ou en promettant de
trop grandes choses, à lui-même ou à son patient, à partir de cette méthode. Il
n’y a pas, selon le Dr. Allen, de
contre-indications à d’autres formes de traitements administrés de façon concomitante.
Le meilleur stade pour traiter un cancer, par les rayons ou autre, est le stade
précoce. À ce stade, la majorité des cancers peut probablement guérir. Quand le
cancer a passé un certain stade, il ne diffère pas de la tuberculose en son
issue fatale probable. In The Lancet
[New York – Obituary], 26 July 1902, page 252
*Voir illustration ci – dessus
Source : Science Direct /
Traduction et adaptation : NZ
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