"La neuro-imagerie regroupe l'ensemble des techniques non invasives (par exemple scanner) visualisant le cerveau en activité pour comprendre son fonctionnement normal et déceler ses pathologies". Richard Frakowiak, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, Lausanne, Suisse Source iconographique: http://www.chuv.ch/chuv_home/le-chuv-en-bref/chuv-enbref-bandeaux/chuv-bandeaux-neuro-imagerie/chuv-bandeaux-neuro-imagerie-2.htm |
L’explosion d’une bombe peut provoquer toute une série de traumatismes
cranio-cérébraux (TCC), des plus bénins au plus graves, depuis commotion légère
jusque la blessure grave et profonde. La physiopathologie des TCC reliés aux
explosions de bombes est bien définie, avec une magnitude de types de blessures
dépendant de plusieurs facteurs, dont la puissance de l’explosion et la
distance entre le sujet et l’épicentre de l’explosion.
La prévalence de TCC bénins reliés au souffle d’une explosion varie beaucoup
selon les zones étudiées, théâtres des actuels conflits armés ; toutefois,
la description des commotions cérébrales relevées est optimisée par l’évaluation
des forces en présence, ainsi que par les dépistages et le suivi des tous les
personnels ayant potentiellement subi ces événements. Il existe un
chevauchement important entre le syndrome post – commotion et les troubles de
stress post – traumatique, et les TCC bénins liés au souffle d’une bombe
semblent faire augmenter le risque stress post – traumatique. Le syndrome post –
commotionnel, les troubles de stress post – traumatique, et la douleur
chronique semblent former la triade clinique dans ce groupe de patients. Une
persistante déficience due à un TCC bénin lié au souffle d’une bombe peut
largement être attribuée à des facteurs psychologiques, bien qu’un lien de
cause à effet entre des TCC bénins liés à des événements répétés de souffles de
bombes à l’explosion et les encéphalopathies chroniques traumatiques ne soit
pas établi à ce jour.
L’application de techniques de pointe en matière de neuroimagerie, ainsi
que l’identification de biomarqueurs moléculaires spécifiques dans le sérum
pour le diagnostic et le pronostic sont en rapide progrès, et pourraient aider
à une caractérisation plus en profondeur de ces blessures. Prof Jeffrey V
Rosenfeld MD et al, in The Lancet Neurology, Early Online Publication, 22 July 2013
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