Changements des niveaux en ARN messager (ARNm) du BNDF (a, c) et de contenus en protéine BNDF (b,d) en fonction de l'âge, mesurés dans l'hippocampe (a, b) et hypothalamus (c, d) de rat (...). Par Silhol et al, in Neuroscience Vol 132, Issue 3, Pages 613 - 624 Source iconographique et légendaire: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0306452205001119 |
De récents résultats suggèrent que le facteur neurotrophique issu du
cerveau -Brain-Derived Neurotrophic Factor dans
le texte- (BNDF) joue un rôle considérable dans la régulation de l’homéostasie
énergétique par le contrôle des divers schémas de prise alimentaire et d’activité
physique, par la modulation du métabolisme du glucose au niveau des tissus
périphériques. Le BNDF gère la médiation des effets bénéfiques des défis
physiologiques en matière énergétique que représentent par exemple un intense
exercice physique, le jeûne, la mobilisation cognitive, l’humeur, les fonctions
cardiovasculaires, et le métabolisme périphérique. Par la stimulation du
transport du glucose et de la biogénèse mitochondriale, le BNDF a un rôle de
soutien en matière de bioénergie cellulaire et protège les neurones contre les
blessures et la maladie. En agissant au niveau du cerveau comme au niveau de la
périphérie, le BNDF stimule la sensibilité à l’insuline ainsi que le tonus
parasympathique. Des facteurs génétiques, comme un mode de vie « plateau –
canapé » de même qu’un stress chronique altèrent la signalisation relayée
par le BNDF, contribuant ce faisant à la pathogénèse du syndrome métabolique.
De nouveaux composés, agissant au niveau du BNDF sont actuellement en
développement pour l’obésité, le diabète, et les troubles neurologiques. Krisztina
Marosi et Mark P. Mattson, dans Trends in Endocrinology and Metabolism – 919,
publication en ligne en avant – première, 19 décembre 2013
Source : Science
Direct / Traduction et adaptation : NZ
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