Des chercheurs de l'Inserm et du CNRS viennent de créer des cellules beta - pancréatiques humaines, ces cellules défectueuses dans les deux types de diabète 1 et 2 et si importantes pour réguler le taux de sucre dans l'organisme. (...). Raphael Scharfmann et Philippe Ravassard, dans Journal of Clinical Investigation, septembre 2011 Source iconographique et légendaire: http://www.inserm.fr/espace-journalistes/premiere-lignee-de-cellules-pancreatiques-humaines-productrices-et-secretrices-d-insuline |
Le métabolisme du glucose est normalement soumis à régulation par une boucle
de rétroaction qui inclut à la fois les cellules β des îlots et les tissus
sensibles à l’insuline ; la sensibilité à l’insuline des tissus affectant
à son tour l’amplitude de la réponse de la cellule β. Si la résistance à l’insuline
est présente, les cellules β permettent le maintien d’une tolérance normale au
glucose par l’augmentation de la production d’insuline. C’est seulement quand
les cellules β ne parviennent plus à secréter suffisamment d’insuline sous des conditions
de résistance à l’insuline, qu’augmentent les concentrations en glucose. Bien
que l’altération fonctionnelle de la cellule β porte en elle une composante
génétique claire, les changements environnementaux jouent un rôle essentiel.
Les approches modernes de la recherche ont contribué à établir le rôle
important des hexoses, des acides aminés, et des acides gras dans l’étiologie
de la résistance à l’insuline et de la dysfonction β-cellulaire ; et potentiellement
celui des changements du microbiome. Plusieurs approches nouvelles ont été
développées pour ce qui est des traitements, il reste toutefois à mettre en
place les thérapies qui permettront le ralentissement de la progressive altération
de la fonction β-cellulaire. De récentes découvertes issues de la recherche
clinique fournissent une importante information sur les méthodes à adopter pour
la prévention et le traitement du diabète de type 2 ainsi que des effets
adverses liés à ces interventions. Cependant, des études à long terme
supplémentaires dans le domaine des médicaments et de la chirurgie bariatrique se
révèlent nécessaires; afin d’identifier de nouveaux moyens de prévenir et
soigner le diabète de type 2, et par là réduire les effets délétères de cette
maladie. Prof Steven E Kahn MB ChB, Prof Mark E Cooper MB BS, Prof Stefano Del
Prato MD, dans The Lancet, publication en ligne en avant – première, 3 décembre
2013
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