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Les facteurs de risque génétique de susceptibilité pour la bronco-pneumopathie
chronique obstructive (BPCO) restent inconnus pour la plus grande partie d’entre
eux. Il est donc tout à fait envisageable que des variantes génétiques
supplémentaires restent à identifier par le truchement d’études d’associations
pangéniques à l’occasion d’études effectuées sur des cohortes plus importantes
ou sur des sous-groupes spécifiques de patients. Nous avons cherché à
identifier à identifier les loci à risque de susceptibilité pour la COPD
modérée à sévère, à partir de données extraites de plusieurs études de
cohortes.
Nous avons combiné des analyses de données d’étude d’association pangénique
de l’étude COPDGene study (sujets d’origine
caucasienne blanche non hispanique et sujets d’origine ethnique
afro-américaine), et des études ECLIPSE, NETT/NAS et Norway GenKOLS (avec
sujets s’auto-décrivant comme d’origine ethnique blanche). Nous avons effectué
des analyses de comparaison de sujets contrôle avec des sujets atteints de BPCO
modérée à sévère et avec un échantillon de sujets atteints de BPCO sévère. Des
polymorphismes à nucléotide simple produisant une valeur de p inférieure à 5 x
10-7 dans la méta-analyse, au niveau de loci non décrits au
préalable ont été génotypés chez des sujets provenant de l’étude familiale ICGN.
Nous avons mutualisé les résultats en une méta-analyse unique (seuil de
signification p<5 x 10-8).
L’analyse de 6633 sujets atteints de BPCO modérée à sévère et de 5704
sujets de contrôle a confirmé le phénomène d’association au niveau de trois
loci connus : CHRNA3 (p=6.38 x
10-14), FAM13A (p=1.12 x
10-14), et HHIP (p=1.57 x 10-12). Nous avons aussi montré
une évidence d’association significative au niveau d’un locus nouveau près de
RIN3 (p=5.25 x 10-9). 3497 sujets ont été inclus dans notre analyse
de BPCO sévère. Les effets estimés concernant les loci près de HHIP et CHRNA3
ont été significativement plus forts en cas de maladie grave qu’en cas de
maladie modérée à grave (p<0.01). Nous avons également identifié des
associations au niveau de deux loci additionnels : MMP12 (méta-analyse
mutualisée globale p=2.6 x 10-9) et TGFB2 (méta-analyse mutualisée
globale p=8.3 x 10-9).
Nous avons confirmé les associations génome-BPCO au niveau de trois loci
connus et identifié trois nouvelles associations pangéniques. Les variantes
génétiques autres que la α-1 antitrypsine
augmentent le risque de BPCO. Dr Michael H Cho MD et al, dans The Lancet Respiratory Medicine,
publication en ligne en avant-première, 7 février 2014
Financement : US National Heart,
Lung, and Blood Institute ; Alpha-1
Foundation ; COPD Foundation avec les contributeurs AstraZeneca,
Boehringer Ingelheim, Novartis, et Sepracor; Glaxosmithkline; Centers for
Medicare and Medicaid Services; Agency for Healthcare Research and Quality; et US
Department of Veterans Affairs
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