Le "retour à la vie" d'espèces éteintes n'est plus une fantaisie. Ci-dessus le thyalcine, ou loup de Tasmanie. Source iconographique et légendaire: http://www.nationalgeographic.com/deextinction/ |
Les avancées technologiques ont mis au grand jour la perspective
controversée de réintroduction d’espèces éteintes ressuscitées. Au-delà de la production d’espèces
biologiquement orphelines, les espèces impliquées dans ladite démarche De-Extinction
devraient être examinées en laboratoire
ou en zoo. Si De-Extinction a pour but un enrichissement sur le plan
écologique, les animaux ressuscités devraient subir une translocation
géographique (c’est-à-dire relâchés dans une zone pouvant tenir lieu d'habitat qui puisse leur convenir). Ainsi, De-Extinction
représente une question relative au mécanisme de cette soi-disant translocation
et à la sélection des candidats De-Extinction potentiels doivent prendre en
compte la faisabilité et les risques associés à cette réintroduction. Les directives
de la « International Union for the Conservation of Nature » relatives
aux réintroductions et autres translocations conservatoires fournissent un
cadre pour la sélection des candidats De-Extinction. Nous effectuons la
traduction de ces directives sous la forme de dix questions devant être
adressées bien en amont du processus de sélection, qui doivent permettre l'élimination à priori des candidats inadaptés à la réintroduction. Nous appliquons ces questions au
thyalcine (loup de Tasmanie), au dauphin du Yangtze, et au papillon bleu
Xerces. Philip J. Seddon, Axel
Moehrenschlager, and John Ewen, dans Trends in Ecology & Evolution,
publication en ligne en avant-première, 10 février 2014
Source : Science Direct /
Traduction et adaptation : NZ
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