La restriction alimentaire (RA) augmente la longévité chez de nombreuses
espèces animales, y compris Drosophila melanostaster. De récents travaux
effectués sur la mouche montrent que la longévité est contrôlée par le rapport
protéines/hydrates de carbone consommés. Du fait que des taux diminués d’insuline
et/ou de facteur de croissance analogue à l’insuline (IGF) et de la signalisation
kinase Ser/Thr (TOR) provoquent une augmentent la longévité de Drosophila, ces voies de signalisation
sont des candidats à la médiation de la RA. Cependant , cette idée ne reçoit qu’un
soutien ambigu. Le Cadre de Référence Nutritionnel [-Nutritional Geométric Framework (NGF)- dans le texte], qui
dissèque l’impact des nutriments protéiniques par rapports aux nutriments composés
d’hydrates de carbone, peut fournir une approche pour décrypter les rôles de
ces voies de signalisation dans la RA. La sensibilité aux nutriments tels que
les protéines et les hydrates de carbone peuvent survenir dans un organisme
gras par des signaux relayés par les neurones de type hypothalamique dans le
cerveau de la mouche, et donc, par le contrôle de la sécrétion de peptides analogues
à l’insuline contrôlant la longévité. Marc Tatar, Stephanie Post, et Kweon Yu, dans Trends in Endocrinology and Metabolism - 940, publication en ligne en avant - première, 28 mars 2014
Source : Science Direct /
Traduction et adaptation : NZ
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