Les infections chez les patients gravement malades mènent à de
mauvais résultats sur le plan clinique. Ces patients montrent d’abord une pharmacocinétique
des antibiotiques qui leurs sont administrés variable et gravement altérée ;
ils sont de plus susceptibles aux infections par des pathogènes moins sensibles
aux médicaments. Tout dosage d’antibiotiques qui ne prendrait pas ces données
en compte risque de produire des résultats sous – optimaux. Dans cette revue de
littérature, nous explorons les défis à relever, à la fois relatifs aux
patients et aux agents pathogènes qui conduisent à un dosage inadéquat des
antibiotiques; et discutons de la manière d’implémenter un processus
individualisé de thérapie antibiotique qui permettrait d’augmenter la précision
des dosages et d’optimiser les soins prodigués aux patients gravement malades.
Afin d’améliorer le dosage des antibiotiques, tout changement physiologique
chez les patients pouvant en modifier les concentrations devrait
être établi ; de tels changements devraient inclure l’évaluation de l’altération
des fluides corporels, les changements en albumine sérique, en matière de
fonctions rénale et de fonction hépatique, ainsi qu’en termes d’insuffisance
vasculaire. Deuxièmement, la susceptibilité des pathogènes aux antibiotiques
devrait être confirmée par des techniques microbiologiques.
Les données de
susceptibilité bactérienne devrait ainsi être combinée à celles mesurées
concernant les concentrations en antibiotiques (lorsque ces dernières sont
disponibles) dans les logiciels de dosages cliniques, utilisant des modèles pharmacocinétiques/pharmacodynamiques
dérivés à partir de données obtenues chez des patients gravement malades, afin de mieux prédire les
dosages nécessaires à administrer sur le plan individuel.
L’individualisation
des doses d’antibiotiques à administrer pourrait optimiser l’exposition aux
antibiotiques et en maximiser l’efficacité. Prof Jason A Roberts PhD, dans The
Lancet Infectious Diseases, publication en ligne en avant – première, 24 April
2014
Source : The Lancet Online /
Traduction et adaptation : NZ
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