La migration cellulaire est un processus critique dans plusieurs situations
(patho) physiologiques. Curieusement, la migration cellulaire à travers des
espaces confinés peut toutefois persister même lorsque les balises de la
migration bi-dimensionnelle, comme la polymérisation de l’actine et la contractilité
médiée par la myosine-II sont inhibés. Ici, nous présentons une approche
intégrée à la fois sur le plan expérimental et sur le plan théorique (nommé « modèle
de moteur osmotique ») et faisons la démonstration qu’une perméabilité aqueuse
dirigée est un mécanisme majeur de la migration cellulaire en environnement
confiné. À l’aide de techniques de microfluidique, d’imagerie, et en combinaison avec des modèles mathématiques, nous montrons que des cellules tumorales confinées en
un étroit canal établissent une distribution polarisée des pompes Na+/H+
et des aquaporines dans la membrane cellulaire, ce qui créé un flux net entrant
d’eau et d’ions au niveau du bord avant des cellules et un flux net sortant d’eau
et d’ions, menant ainsi à un déplacement cellulaire net. Prise dans son
ensemble, cette étude présente une alternative viable de mécanisme de
migration cellulaire en environnement confiné qui dépend de la régulation du
volume cellulaire par la perméabilité à l’eau. Kimberly M. Stroka et al, dans Cell,
publication en ligne en avant-première, 10 avril 2014
Source : Science Direct /
Traduction et adaptation : NZ
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