Les thérapies actuellement disponibles permettant de réduire le diabète ou
l’obésité ne possèdent qu’une efficacité limitée et sont habituellement
administrées en combinaison d’agents ciblant les risques cardiovasculaires. Le
facteur de croissance des fibroblastes 21 (FGF21) est une protéine circulante
ayant des actions métaboliques pléiotropiques ; des doses pharmacologiques
de FGF21 produisent des effets anti-diabétiques, une baisse des lipides
circulants ainsi qu’une baisse de poids corporel chez les modèles de rongeurs.
Plusieurs de ces bénéfices potentiels ont été transposés chez les primates
non-humains et chez les sujets humains obèses atteints de diabète de type 2.
Des données en nombres croissant indiquent l’existence d’un système complexe de
récepteurs et d’actions liées au niveau du tissu adipeux, du foie et du cerveau ;
plusieurs voies de signalisation sous ce contrôle mènent à une augmentation de l’oxydation
des acides gras, de la sensibilité à l’insuline, et de la dépense énergétique. Une
série de stratégies sont actuellement explorées afin de mettre au point des
thérapies puissantes, sûres, et pratiques pouvant potentiellement représenter les
nouvelles approches dans la prévention et le traitement d’une variété de
troubles métaboliques. Ruth E. Gimeno et David E. Moller, dans Trends in
Endocrinology and Metabolism – 941, publication en ligne en avant – première, 5
avril 2014
Financement : Eli Lilly
Source : Science Direct /
Traduction et adaptation : NZ
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