On a longtemps pensé que les noyaux gris centraux étaient purement associés
au contrôle moteur. Cependant, les altérations fonctionnelles et les pathologies
vues au niveau de différentes régions et différents circuits sont aujourd’hui
connues pour être à l’origine de nombreuses manifestations cliniques, au-delà de
l’association fonctionnelle mise en évidence des noyaux gris centraux et des
troubles du mouvement. De plus, les troubles que l’on croyait causés par la
seule dysfonction des noyaux gris centraux, comme par exemple la maladie de
Parkinson ou la maladie de Huntington, montrent diverses anomalies au niveau du
cerveau, certes, mais aussi au niveau du système nerveux périphérique et du
système nerveux autonome ; ce qui met de nouveaux questionnements et de
nouveaux défis à relever au grand jour. Nous discutons ici des avancées réalisées
et des questions restées sans réponse, ainsi que des moyens à mettre en œuvre pour
progresser encore. Prof Jose A Obeso MD et al, dans The Lancet, publication en
ligne en avant-première, 19 juin 2014
Source : The Lancet Online /
Traduction et adaptation : NZ
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