La maladie du légionnaire est une cause importante de pneumonies
communautaires et nosocomiales. Bien que peu commune, la maladie du légionnaire
continue de causer des épidémies, significatives sur le plan de la santé
publique. Cette maladie est causée par toutes les espèces de bactéries Gram-négative
appartenant au genre Legionella ;
Legionella pneumoniae de serogroupe 1 étant l’agent causant la majorité des cas de maladie du légionnaire rencontrés en
Europe. Dans cette Revue de littérature,
nous mettons l’accent sur l’épidémie globale que représente la maladie du
légionnaire, résumons son diagnostic et sa gestion, et identifions les axes de
recherche et les priorités. Le diagnostic clinique précoce, suivi de la rapide
mise en place de l’antibiothérapie appropriée contre les espèces de Legionella
chez tous les patients atteints de pneumonie communautaire ou nosocomiale est
une mesure cruciale dans la gestion de la maladie. Les progrès réalisés dans les
techniques genotypage et de séquençage pourraient contribuer à la compréhension
de la distribution des cas et de l’histoire naturelle de la maladie du
légionnaire, et à mieux mener les enquêtes sur les flambées épidémiques. Le
contrôle des épidémies de maladie du légionnaire dépend de la rapidité des
comptes rendus combinés comprenant
données épidémiologiques descriptives, informations d’ordre microbiologique
permettant d’identifier les sources de contamination, pour une implémentation
optimale des mesures de contrôle. De futures recherches sont nécessaires afin
de mieux définir le fardeau réel de cette maladie, les facteurs qui en
favorisent la susceptibilité, les sources clé d’infection, et les différences
en virulence propres aux différentes espèces de Legionella. D’autres aspects dans la gestion de cette maladie s’avérant nécessaires sont la mise
en place de tests de diagnostic à la fois spécifiques, sensibles et rapides
permettant d’informer les gestionnaires de la maladie du légionnaire; ainsi que
celle d’essais cliniques avec pour but la détermination des traitements antibiothérapeuthiques
optimaux. Prof Nick Phin FFPHM et al, dans The Lancet Infectious Diseases,
publication en ligne en avant – première, 24 juin 2014
Source : The Lancet Online /
Traduction et adaptation : NZ
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