La traduction des gènes en protéines fonctionnelles est souvent entachée d’erreurs.
Une traduction erronée est une cause connue de maladie, toutefois, étonnamment,
de récentes études suggèrent que certains organismes issus de toutes les
branches connues de l’arbre de l’évolution du vivant ont développé diverses
voies de signalisation leur permettant d’augmenter leur tolérance à l’erreur dans
le processus de traduction des séquences codantes des gènes en protéine. Bien
que les raisons de ces taux élevés d’erreurs ne soient pas encore connues, des
évidences suggèrent qu’une augmentation du taux de traduction erronée pourrait
jouer un rôle dans la génération de la diversité au sein du protéome et d’autres fonctions adaptatives.
Le fait est que les taux d’erreurs sont soumis à régulation, et qu’il apparaît
que le taux optimal de traduction erronée varie selon les organismes et les
conditions environnementales. Des avancées dans les interrogations non biaisées
sur les types d’erreurs et des expériences impliquant des espèces sauvages pourraient aider à la
compréhension des rôles potentiellement adaptatifs des erreurs de traduction des
gènes en protéines. Lluís Ribas de Pouplana et al, dans Trends in Biochemical Sciences - 1065, publication en ligne en
avant – première, 8 juillet 2014
Source : Science Direct /
Traduction et adaptation : NZ
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