Fumeur et sa e-cigarette Source iconographique: http://www.france24.com/en/20131210-e-cigarettes-fall-under-tobacco-laws-says-french-court/ |
Les liquides des e-cigarettes sont habituellement des solutions composées
de propylène glycol, ou de glycérol, ou des deux, plus de la nicotine et arômes de synthèse. Nous avons observé que
les hémiacétals contenant du formaldéhyde, dont certains ont montré qu’ils
étaient détectables par spectroscopie à résonance magnétique nucléaire (RMN),
peuvent être formés pendant le processus de « vapotage » de la
e-cigarette. Le Formaldéhyde est un produit de dégradation connu du
polypropylène glycol, qui réagit avec le propylène glycol lui-même et le glycérol
pendant la vaporisation pour produire des hémiacétals. Ces molécules sont connues
pour être des agents de libération de formaldéhyde, utilisés comme biocides
industriels. Dans de nombreux échantillons de ce produit particulier (à savoir
l’aérosol) contenu dans le produit vapoté des e-cigarettes, plus de 2% des
molécules constituantes des solvants - à partir desquels le produit vapoté issu - sont issues de la conversion d‘agents de libération de formaldéhyde, qui peuvent
atteindre des concentrations plus élevées que les concentrations en nicotine. Cela se
produit quand le propylène glycol et le glycérol sont chauffés en présence d’oxygène,
à des températures communément atteintes par les e-cigarettes que l’on trouve
dans le commerce, fonctionnant à voltage élevé. L’effet des agents de
libération du formaldéhyde sur le tractus respiratoire reste inconnu à ce jour,
toutefois, le formaldéhyde est répertorié comme appartenant au groupe 1 des
carcinogènes par l’Agence de Recherche sur le Cancer (Agency of Research on
Cancer dans le texte). (…). Si nous
partons du principe que l’inhalation des agents de libération du formaldéhyde
représente le même risque par unité de formaldéhyde que celui encouru par l’inhalation
de formaldéhyde à l’état gazeux, le vapotage
à long terme est associé à une augmentation de risque de cancer de 4.2x10-3. Ce risque est 5 fois plus élevé
(…) et même 15 fois plus élevé que
le risque associé au tabagisme, sur
le long terme (…) R. Paul Jensen BS et al, dans The New England Journal of
Medicine, publication en ligne en avant – première, 22 janvier 2015
2 commentaires:
Autrement dit, mieux vaut utiliser les médicaments de l'Industrie Pharmaceutique, pour le sevrage tabagique...
A tous les détracteurs de cet article: 1. Il est extrait du nejm, ce qui est un gage de sérieux...à priori!!! 2. Il n'a jamais été prouvé que le formaldéhyde était un produit "bon pour la santé". 3. Par ailleurs, le nejm n'a pas classé ce papier "full paper", il l'a classé "correspondence", ce qui est différent!
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