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mardi 6 janvier 2015

#lymphocyte #DNID #obésité #insulinorésistance #souris #homme Lymphocytes et dysfonction métabolique chez l’homme et la souris

Source iconographique: http://diabete-tpe.e-monsite.com/pages/une-pandemie-en-expansion/des-previsions-alarmantes.html (données OMS)
Le diabète de type 2 (ou diabète non insulino dépendant - DNID) est une maladie métabolique associée avec une obésité liée à une résistance à l’insuline (RI) et une inflammation chronique. Les études effectuées sur animaux vertébrés indiquent que la RI peut être causée et/ou exacerbée par des altérations systémiques ou tissu-spécifiques de la différentiation et la fonction lymphocytaire. Des études effectuées chez l’homme indiquent aussi que l’inflammation associée à l’obésité sont de nature à promouvoir la RI. Quoi qu’il en soit, les essais cliniques effectués avec des thérapies anti-inflammatoires ont produit des résultats modestes sur le DNID installé. Contrairement aux modèles murins, chez lesquels l’obésité est associée à la RI de façon dominante, 20 à 25 % des humains obèses sont métaboliquement sains, avec une sensibilité élevée à l’insuline. Le découplage de l’obésité de la RI chez les humains obèses – mais pas chez les modèles animaux – plaide pour une compréhension plus exhaustive des médiateurs et des mécanismes de l’obésité liée à la RI, ainsi qu’une meilleure intégration des savoirs issus des études effectuées chez l’homme dans la mise en œuvre d’une expérimentation animale ayant pour but le développement de la prévention et des traitements du DNID. Blanche C. Ip, Andrew E. Hogan, and Barbara S. Nikolajczyk, dans Trends in Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant – première, 5 janvier 2015

Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

1 commentaire:

Nicolas Zarjevski a dit…

Un précédent, et non des moindres, montrant une technique appliquée d'abord chez l'homme en diabétologie: le clamp hypersulinique euglycémique, permettant la mesure précise de la résistance à l'insuline de l'organisme entier, a été mis au point chez l'homme (De Fronzo, AJP, 1979) avant d'être réalisé chez le rongeur de laboratoire (Terretaz, AJP, 1983)!!