Le radium est un élément chimique
de symbole Ra et de numéro atomique 88. Il est d’un aspect parfaitement blanc
mais il noircit lors de son exposition à l’air libre.
Source iconographique et légndaire: https://www.easycalculation.com/chemistry/elements/radium.html |
Le rapport de Mr Hayward Pinch
est un compte – rendu de tous les cas qui se sont présentés à l’Institut du
Radium, du 1er janvier au 31 décembre 1914 inclus, tous les cas
présentés ayant été l’objet de la même attention. Les seuls cas refusés étaient
des cas de patients pratiquement moribonds, ou concernaient des pathologies
pour le traitement desquelles le radium se révélait inapproprié ou inopérant.
Ce rapport est tout à fait exhaustif, comprenant notamment des détails
techniques concernant des cas précis décrits dans chaque chapitre spécifique.
Une copie sera adressée à chaque praticien qui en fera la demande, sachant que
nous ne présentons ici que des extraits de manière à donner une idée des
résultats obtenus en une année de travail. (…).
[Liste exhaustive des pathologies
dont un traitement par application d’une source de radium in situ a été effectuée et sur laquelle l’auteur du rapport
fait état des résultats obtenus:]*
Carcinomes squameux (…)
Carcinomes de l’utérus (…)
Carcinomes de la vessie (…)
Carcinome du sein (…)
Carcinome du rectum (…)
Carcinome de la prostate (…)
Ulcère rongeur (carcinome
baso-cellulaire) (…)
Sarcomes (…)
Lymphoedèmes (…)
Leucémie splénique (lymphome
splénique) (…)
Adenome de la thyroïde (…)
Fibrome de l’Utérus (…)
Naevus (…)
Tuberculose (…)
Catarrhes printaniers (…)
Maladies cutanée (…)
Angioedème (…)
Arthrite déformante (…)
Irradiation prophylactique
Depuis son ouverture en août
1911, de nombreux patients ayant subi une ablation chirurgicale pour maladie
maligne ont reçu des radiations prophylactiques à l’Institut du Radium. Il
serait extrêmement difficile, sinon impossible, de produire une opinion sur la valeur
précise d’un traitement au radium sur le plan prophylactique ou de minimiser le
danger d’une récidive. Toutefois, comme la majorité des patients avaient
présenté une maladie maligne étendue à progression rapide, et que les
opérateurs avaient exprimé des doutes de leur survie sans récidive d’une durée
supérieure à plusieurs mois, la proportion relativement faible de récidives enregistrées
jusqu’à présent (19%) justifie l’adoption de l’irradiation postopératoire comme
traitement de routine. (…). The Lancet,
27 février 1915
Source: www.sciencedirect.com / Traduction et adaptation: NZ
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