Le cas dont la présentation est
faite ci-après, peut-être d’intérêt pour ce qui est de montrer la période de
temps au cours de laquelle il est encore possible d’observer la présence du
méningocoque dans le nasopharynx après guérison apparente de la maladie.
Un cas de méningite
cérébro-spinale m’a personnellement été notifié le 2 mars 1915, le matin même
du décès du patient après 5 jours de maladie. C’était un garçon de 9 ans. Après
enquête à propos de ce cas précisément, j’ai découvert que son frère aîné était
rentré de Deal (Royaume – Uni), après son renvoi de l’armée le 2 février 1915.
Il se sentait malade, souffrant de maux de tête et de douleur au niveau des
membres ; partageant le même lit que son jeune frère déjà mentionné. Une
semaine plus tard, se sentant mieux, il s’en est rentré chez lui, dans sa ville, et repris un
travail. Le 31 mars, j’ai prélevé un échantillon au niveau de son nasopharynx,
et l’ai immédiatement envoyé pour examen au Laboratoire de Bactériologie du comté,
à Weston-super-Mare, et ai reçu le 4 avril un certificat du Dr. W. G. Savage
statuant « Méningocoque présent ».
Le cas est intéressant, du fait
qu’il montre que malgré une survie de seulement cinq heures dans un
prélèvement, le méningocoque survit pendant au moins deux mois au niveau du
nasopharynx. Henry J. Alford, M.D. Lond., Medical Officer of Health of Taunton ;
dans The Lancet, 8 mai 1915
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