Dans le compte-rendu publié la semaine dernière, relatif à l’état de l’eau d’approvisionnement
métropolitain pendant le mois d’octobre 1915, il est montré que si dans 95.1%,
99.9% et 47.6% des échantillons bruts d’eau prélevée dans la Tamise, la Lee et
le canal New (à Londres), l’on pouvait
déceler des B. Coli (Balantidium coli) typiques dans 1 cm3
ou moins de ces échantillons ; il était aussi montré 83.9%, 52.4%, et 89.5% des échantillons d’eau filtrée
dérivée de ces cours d’eau ne contenaient
pas de traces de B. Coli, même dans
un volume 100 fois supérieur, à savoir 100 c.c.
Ce mois d’octobre 1915 a été plutôt
sec, il n’est tombé que 52.3 mm de pluie, ce qui est 16.7 mm en dessous de la
normale. En comparaison des précédentes moyennes, à la fois les eaux brutes et
les eaux filtrées montraient des résultats inchangés ou moins bons sur le plan
chimique, alors que les examens bactériologiques révélaient une concentration
bactérienne inférieure à la moyenne, les eaux filtrées donnant des résultats
satisfaisants. L’importance du stockage de l’eau avant la filtration est à nouveau illustrée ; et de fait, la
presque la de l’eau fournie à la métropole est maintenant stockée avant sa filtration.
Comme le précise le Dr A.C. Houston, la qualité améliorée de l’eau
immédiatement avant sa filtration se manifeste par le fait que maintenant, en
moyenne, environ un tiers des échantillons avant
filtration ne contient aucune trace
de B. coli dans 10 cm3 d’eau. Dans, The Lancet, 5 février 1916
Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ
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