Les cellules effectrices et les fibroblastes sont les composantes
principales du microenvironnement tumoral. Les moyens par lesquels ces interactions
cellulaires influent sur la chimiorésistance restent peu clairs. Ici, nous
montrons que les fibroblastes diminuent l’accumulation de platine dans le noyau
des cellules ovariennes cancéreuses, résultant en une résistance à la
chimiothérapie à base de platine. Nous démontrons que le glutathion et la
cystéine relâchés par les fibroblastes contribuent à cette résistance. L’interféron
dérivé des cellules T CD8+ (IFN)ɣ contrôle le contenu en glutathion
et cystéine par le truchement de la régulation positive des
gamma-glutamyltransérases et de la répression transcriptionnelle du système xc-
cystine et de l’antiporter glutamate via la voie de signalisation JAK/STAT1. La
présence de fibroblastes du stroma et de cellules T CD8+ est
associée négativement et positivement, respectivement, avec la survie des
patients atteints de cancer de l’ovaire. Ainsi, notre travail éclaire un mode d’action
pour les cellules T effectrices : elles abrogent la chimiorésistance médiée par
le stroma. La capitalisation du jeu entre chimiothérapie et immunothérapie
constitue un fort potentiel pour le traitement du cancer. Weimin Wang, et al,
dans Cell, publication en ligne en avant-première, 28 avril 2016
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle: Science Direct /
Traduction et adaptation : NZ
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