Le diabète mellitus est une complication fréquente de l’acromégalie, maladie qui se caractérise par une hypersécrétion chronique d’hormone de
croissance (GH) par un adénome pituitaire. Le diabète souvent s’y ajoute, mais pas seulement comme conséquence d’un état de résistance à l’insuline induit par un
excès de GH circulante. Le développement d’un diabète chez les patients
atteints d’acromégalie s’explique d’un point de vue clinique, du fait qu’une
telle complication est attribuée à une augmentation d’une morbidité
cardiovasculaire élevée, et d’un risque de mortalité augmenté du fait de la
maladie. Des données nouvelles suggèrent qu’une cardiomyopathie spécifique peut
être identifiée chez des patients acromégales et diabétiques. De plus, la un
diabète patent peut aussi influencer une décision d’ordre thérapeutique pour ce
qui est de l’acromégalie comme telle, du fait que certains médicaments
classiques et des médicaments récemment développés et utilisés dans ce contexte
clinique, peut exercer un impact sur le métabolisme du glucose indépendamment
du contrôle de l’hypersécrétion de GH. Stefano Frara, et al, dans Trends in
Endocrinology & Metabolism, publication en ligne en avant-première, 24 mai 2016
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