La vision la plus répandue du Code Génétique est qu’il est largement gelé
et non ambigu*. La flexibilité du code génétique a été démontrée chez les
ciliés, qui réaffectent les codons stop standard en codons sens codant pour des
acides aminés, résultant ce faisant en sept variants génétiques différents chez les ciliés, dont
trois non décrits précédemment. Étonnamment, nous constatons une traduction
efficace de tous les 64 codons standards en acides aminés, chez deux de ces espèces ainsi qu’une
reconnaissance d’un ou trois codons stop.
Comment donc la machinerie de traduction interprète - t - elle le codon
« stop » ? Nous apportons ici des évidences - à partir
du profil ribosomique et du profil de codons « stop » avant que ne se
termine la séquence codante, que l’extrémité 3’ de l’ARNm contribue à
distinguer les codons stop des codons sens d’une manière environnement
dépendante. Nous proposons par la suite qu’un tel phénomène de
terminaison/translecture proche de l’extrémité des transcrits permet l’évolution
du code génétique. Estienne Carl Swart, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 14 juillet 2016
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle: Science Direct /
Traduction et adaptation : NZ
Note Complémentaire à ce post:
*« Hypothèse d'un gel
du code génétique »: Cette
hypothèse propose que les organismes dérivent tous d'un ancêtre unique et que
le code ait été gelé durant l'évolution parce que tout changement du code
serait devenu létal pour les organismes (Francis Crick, 1966)
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