Cerveau Source iconographique: http://www.inserm.fr/layout/set/print/espace-journalistes/une-piste-pour-retablir-la-bonne-integration-des-informations-sensorielles-chez-les-autistes |
Les fonctions du cerveau adoptent des oscillations montrant de grandes
variations. Cela implique que la perception et la cognition pourraient opérer
de manière périodique, sous la forme de cycles reflétant des oscillations de
manière sous-jacente. Cette notion séculaire de mode discret de perception a
refait surface au ces dernières années, alimentée par les avancées techniques
en neurosciences. Contrairement aux points de vue plus anciens relatifs au mode
discret de perception, au rythme d’échantillonnage unique, les données actuelles indiquent non pas un,
mais plusieurs rythmes de perception qui peuvent dépendre de la modalité
sensorielle, de l’activité, des types de stimuli, ou de la région du cerveau*.
Dans la vision, par exemple, un rythme sensoriel alpha (fréquence d’environ 10 Hz) peut coexister
avec au moins un rythme supplémentaire de perception, d’une fréquence d’environ
7 Hz. Des questions ouvertes demeurent, cependant : comment ces multiples
fonctions périodiques sont-elles orchestrées ; et comment les rythmes
internes se coordonnent-ils avec le comportement d’échantillonnage ? Rufin
VanRullen, dans Trends in Cognitive Sciences, publication en ligne en
avant-première, 23 août 2016
Source : Science Direct /
Traduction et adaptation : NZ
*le mode discret de perception par du principe que l’influx nerveux se
propage sous forme d’unités instantanées (snapshots dans le texte).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire