L’homéostasie
métabolique s’établit à partir d’un dialogue complexe et multidirectionnel
entre les tissus métaboliques clés incluant le tissu adipeux, le foie, et le
muscle squelettique. Ce dialogue, traditionnellement médié par les hormones et
les métabolites, est dérégulé, chez l’homme, dans des situations pathologiques
comme l’obésité et le diabète. Les vésicules extracellulaires (VEs, exosomes
inclus) sont des nanoparticules circulantes contenant des protéines et des
acides nucléiques, dérivées des cellules, interagissant à distance avec les
cibles cellulaires. Des preuves expérimentales, précisées dans cette revue de
littérature (se reporter au texte intégral de cette revue de littérature)*,
attestent du rôle des vésicules extracellulaires dans les troubles métaboliques
associés à l’obésité, plus particulièrement pour ce qui est de l’inflammation systémique, caractérisant le
stress hépatique et adipeux. Alors que l’on est en passe de venir à bout des
défis conceptuels et pratiques à relever dans ce domaine, ce mode de
communication intercellulaire pourrait offrir de nouvelles perspectives et
opportunités thérapeutiques dans le combat contre ces menaces majeures de la
santé humaine dans le monde actuel. Isabel Huang-Doran, et al, dans Trends in
Endocrinology & Metabolism, publication en ligne en avant-première, 31
octobre 2016
*note de l'auteur de ce post
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle:
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
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