La
pensée à propos des questions relatives à l’évolution et des conséquences sur les corrélations
relatives à l’hérédité a été dominée par des théories de génétique quantitative
axées sur les loci hypothétiques.
Depuis son développement initial, la
technologie a permis l’identification de variants génétiques spécifiques qui
contribuent à l’établissement de corrélations sur le plan des traits
génétiques. Ici, nous passons en revue des études relatives à la base génétique
des corrélations de traits de caractères à encore dévoiler : quels
éléments cette information nouvelle nous a-t-elle apportés ? Nous
formulons l’hypothèse selon laquelle les liens que nous trouvons entre les variants
génétiques peuvent être pléiotropiques (…) ou d’une autre nature, indiquant que
la pléiotropie et autres liens génétiques ne représentent pas des mécanismes de
remplacement. De plus, beaucoup de traits de caractère héréditaires obéissent à
des mécanismes polygéniques, à la base, suggérant qu’à la fois la pléiotropie
et liens génétiques en tant que tels y contribuent. Nous discutons des
implications de ces découvertes sur les mécanismes qui sous-tendent l’évolution
des liens de causalité entre traits de caractère. Julia B. Saltz, Frances C.
Hessel, Morgan W. Kelly, dans Trends in Ecology & Evolution, publication en
ligne en avant-première, 28 janvier 2017
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