Les
neurones de mammifères qui produisent l’ocytocine et la vasopressine ont
apparemment évolué à partir d’un ancien type cellulaire présentant des
propriétés à la fois sensorielles et neurosécrétoires ; qui ont
probablement établi des liens entre fonction de reproduction, état énergétique,
et comportement alimentaire. L’ocytocine représente, chez les mammifères
modernes, un régulateur autocrine/paracrine de la fonction cellulaire, une
hormone systémique, et un neuromodulateur relâché à partir des terminaisons
axonales du cerveau, et une « neurohormone » agissant sur des
récepteurs distants de son site de sécrétion. À la périphérie, l’ocytocine est
impliquée dans l’homéostasie des électrolytes, la motilité gastrique, l’homéostasie
du glucose, l’adipogénèse, et l’ostéogénèse ; dans le cerveau, l’ocytocine
est impliquée dans la récompense alimentaire, le choix de nourriture, et la
satiété. L’ocytocine privilégie la suppression de la prise alimentaire de d’hydrates
de carbone à saveur sucrée, avec pour effets l’amélioration de la tolérance au
glucose et la stimulation soutenue de remodelage osseux ; faisant de cette
hormone une cible tranlsationnelle attrayante. Gareth Leng et Nancy Sabatier, dans Trends in
Endocrinology & Metabolism, publication en ligne en avant-première, 8 mars
2017
Jusqu'au 30 juin 2022, le blog Actualités Scientifiques - Médicales vous a proposé des traductions en français adaptées de résumés d'articles originaux, tout récemment parus et relayés sur site internet. Actualités Scientifiques - Médicales. A partir du 1er septembre 2022, ce blog vous propose des billets d'opinion relatifs à l'actualité scientifique et médicale, selon un rythme qui reste à définir.
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