En
psychiatrie, les analyses comparatives relatives aux options thérapeutiques et
la mutualisation de données émanant d’essais cliniques à travers les différentes
approches thérapeutiques jouent un rôle important dans les prises de décisions
cliniques, la mise en place de directives en matière de traitements, et de politique sanitaire. Cette approche part du principe que les essais pharmacologiques et
les thérapies comportementales produisent généralement le même niveau d’évidences
lorsque lesdites démarches sont définies de manière appropriée. Cependant, la
conception des essais relatifs aux interventions comportementales possède des
caractéristiques uniques et les groupes de contrôle présentent une variabilité
importante, pouvant exercer une influence sur les effets observés, quel que
soit le type d’essai pris en considération.
Dans
cette « Vision Personnelle », nous passons en revue des conditions de
contrôle variées classiquement utilisées en psychiatrie, soulignons leurs
effets en termes de validité interne ainsi que l’ampleur de leurs effets attendue sur
l’essai, et proposons un cadre décisionnel dans le choix des conditions de
contrôle dépendant sur le risque sur la population de patients et le stade de
développement de l’intervention thérapeutique. Nous prétendons que le choix du
groupe de contrôle – ainsi que la justification de ce choix – doivent être pris
en considération lorsque l’on compare les thérapies comportementales et
pharmacologiques. Prof Stefan M Gold, PhD, et al, dans The Lancet Psychiatry,
publication en ligne en avant-première, 7 avril 2017
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