Des
symptômes distincts de dépression sont codés par des circuits discrets du
pallidum ventral qui projettent vers des régions distinctes du cerveau
contribuant à la dépression.
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Les
patients atteints de trouble dépressif majeur présentent une série de symptômes
qui rendent difficile d’assurer à tout coup le succès d’un traitement soutenu. Des
symptômes dépressifs distincts peuvent être codés par des circuits distincts
dans le cerveau ; toutefois, nous ne savons toujours pas comment des
circuits discrets sous-tendent toute une gamme de comportements liés à la
dépression, et comment ils adaptent la réponse au stress. Nous identifions ici
deux circuits discrets de neurones positifs à la paravalbumine dans le pallidum
ventral (PV) projetant vers l’habenula latérale ou l’hypothalamus ventromédian,
contribuant à la dépression. Nous trouvons que ces populations de neurones
subissent différentes adaptations électrophysiologiques en réponse à un stress de
défaite sociale, normalisé par un traitement antidépresseur. De plus, une
manipulation de chacune de ces populations est médiatrice, soit d’un
comportement de retrait social, soit de comportement désespéré ; mais pas
des deux. Nous proposons que chaque composante distincte du circuit de neurones
paralbumines-positifs du pallidum ventral régissent des phénotypes analogues à
la dépression distincts toutefois, chez la souris, qui pourraient fournir une
plateforme de traitements symptômes-spécifiques de la dépression. Daniel
Knowland et al, Dans Cell, publication en ligne en avant-première, 6 juillet
2017
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