Le
vieillissement se définit comme le déclin global des fonctions physiologiques,
menant à une susceptibilité accrue aux maladies et, finalement, à la mort. Les
longévités maximales peuvent différer d’un facteur 200 entre les diverses
espèces de mammifères. Bien que de considérables progrès aient été réalisés
dans l’identification des voies de signalisation conservées soumettant à
régulation la longévité au niveau de chacun des modèles d’organismes pris
individuellement ; il faut encore répondre à la question de savoir si les
mêmes voies de signalisation sont responsables des différences inter-espèces.
De récentes études ont initié l’identification des voies de signalisation
déterminant les différences inter-espèces pour ce qui est de la longévité. Ici,
nous passons en revue les preuves soutenant le rôle des mécanismes anticancer,
de la machinerie de réparation de l’ADN, de la signalisation Insuline/facteur
de croissance 1 analogue à l’insuline (IGF-1), et de la protéostasie dans la
détermination de la longévité chez les différentes espèces. La compréhension
des mécanismes responsables des énormes différences en longévité chez les différentes
espèces aura un effet transformateur dans le développement des interventions d’amélioration
de la santé et de la longévité chez l’homme. Tian, Seluanov, et Gorbunova, dans
Trends in Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant-première,
7 septembre 2017
Jusqu'au 30 juin 2022, le blog Actualités Scientifiques - Médicales vous a proposé des traductions en français adaptées de résumés d'articles originaux, tout récemment parus et relayés sur site internet. Actualités Scientifiques - Médicales. A partir du 1er septembre 2022, ce blog vous propose des billets d'opinion relatifs à l'actualité scientifique et médicale, selon un rythme qui reste à définir.