La metformine est, depuis longtemps, LE médicament
de première intention dans le traitement du diabète de type 2 [T2D]. Son
efficacité dans le traitement du T2D repose principalement sur sa capacité à
supprimer la gluconéogenèse hépatique ; cependant, les aspects
mécanistiques de l’action de la metformine restent difficiles à définir. En
plus de son effet hypoglycémiant, la metformine possède d’autres effets pléiotropiques
bénéfiques pour la santé comprenant notamment la réduction des risques de
cancer et de tumorigénèse. La metformine inhibe la chaîne respiratoire mitochondriale
(ETC) et la synthèse de l’ATP ; cependant, de récentes données révèlent que
la metformine soumet la protéine kinase AMP-activée (AMPK) et la cible mécaniste
du complexe 1 de la rapamycine (mTORC1) par le truchement de mécanismes
mutuellement non exclusifs multiples, qui ne dépendent pas nécessairement de l’inhibition
de ETC et des niveaux cellulaires d’ATP. Dans cette revue de littérature, nous
discutons des avancées nouvelles dans l’élucidation des mécanismes moléculaires
soutenant l’application de la metformine dans le traitement du cancer. Ales
Vancura, et al, dans Trends in Pharmacological Sciences, publication en ligne
en avant-première, 24 août 2018
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
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