Avec les avancées conceptuelles datant d’environ quatre
décennies définissant le diabète de type 1 comme maladie auto-immune, l’espoir de
voir bientôt la mise au point de thérapies immunitaires capables de prévenir voire
même inverser le cours de la maladie, est apparu. Cependant, malgré des
douzaines d’essais cliniques ayant pour but d’atteindre ces objectifs, la
promesse reste non tenue, au moins sur un plan pragmatique. Avec le bénéfice du
recul, ce résultat décevant est imputable à plusieurs raisons, dont l’incapacité
à appréhender l’hétérogénéité de la maladie, l’utilisation inappropriée de
rongeurs comme modèles d’expérimentation en laboratoire, la manière inadéquate
d’appréhender les contributions respectives de l’immunologie et du métabolisme
dans l’étiologie de la maladie, les modèles inadaptés d’essais cliniques, et le
manque d’une compréhension claire de la pathogénèse du diabète de type 1.
Dans
cet (…) article, nous retransmettons comment les récentes acquisitions de
connaissances nouvelles dans ces domaines, combinées avec les efforts de
stadification de la maladie et des données mécanistiques récentes issues d’essais
cliniques, nous permettent d'être raisonnablement optimistes quant aux résultats
attendus grâce aux approches immunologiques permettant de prévenir la perte de
cellules β
dans le diabète de type 1; bientôt applicables en pratique clinique.
Prof Mark A Atkinson, PhD, dans The Lancet Diabetes & Endocrinology, publication en ligne en avant-première, 24 octobre
2018
Source : The
Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ
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