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(A) Modèle du mode d’action des modulations des
rythmes externes d’entraînement des rythmes circadiens selon les tissus. L’horloge
centrale, logée dans les noyaux suprachiasmatiques de l’hypothalamus, absorbe
la lumière de l’environnement et synchronise les horloges dans les tissus
périphériques par la régulation de l’activité locomotrice et des rythmes de
prise alimentaire de même que par le truchement des signaux systémiques comme
les hormones et les métabolites. Les tissus périphériques, comme les reins, le cœur,
le foie, orchestrent les rythmes physiologiques des tissus, comme l’homéostasie
du sodium, la pression sanguine et le métabolisme des hydrates de carbone,
respectivement. (B et C) Exemples de des mécanismes de génération de la
régulation du rythme de l’expression génique tissu-spécifique. (B) Les
interactions entre les facteurs de transcription (TFs) tissu-spécifiques et
spécifiques à l’horloge biologique peuvent générer une expression génique
tissu-spécifique. Par exemple, un gène peut être transcrit de manière rythmique
dans un tissu mais pas dans d’autres par la présence ou l’absence de TF tissu-spécifique,
ce qui rend accessible un site de liaison à un TF de l’horloge circadienne situé
à proximité. (C) Différents tissus peuvent soumettre à régulation la transcription
rythmée d’un gène utilisant différents promoteurs alternatifs. Dans cet exemple,
le promoteur rythmiquement transcrit est utilisé dans le foie, mais pas dans d’autres
tissus. Un gène rythmiquement transcrit est indiqué par une sinusoïde. Une
transcription à vitesse constante est indiquée par une ligne plate horizontale.
H=Cœur, K=Rein, L=Foie. |
Les rythmes circadiens en physiologie et
comportement ont évolué pour entrer en résonnance avec les rythmes quotidiens
dans l’environnement externe. Chez les mammifères, les organes orchestrent la
physiologie en fonction du temps sur un rythme quotidien, ce qui requière une
expression génique rythmée et ciblée vers le tissu correspondant. Bien qu’un
ensemble commun de produits de gènes fait un va et vient entre tous les types
cellulaires, le profilage d’expression génique sur 24 h dans l’ensemble des tissus
a montré que les schémas d’expression génique rythmée sont tissus –
spécifiques. Nous soulignons les récents progrès dévoilant comment l’horloge
circadienne interagit avec les réseaux régulateurs des gènes, impliquant des
fonctions telles que le métabolisme xénobiotique, l’homéostasie du glucose, et
le sommeil. Ce progrès dépend non seulement des approches expérimentales
complètes, mais aussi des méthodes informatiques d’analyse multivariée des
données de génomique périodique fonctionnelle. Nous insistons sur la dynamique des interactions chromatiniennes comme facteur de régulation des rythmes circadiens de transcription génique, des fonctions de l'horloge biologique centrale; et, finalement, du comportement. Finalement, nous discutons des perspectives d'enrichissement des connaissances de l'horloge circadienne chez les animaux à la chronobiologie humaine. Jake Yeung et Felix Naef, dans Trends in
Genetics, publication en ligne en avant-première, 8 octobre 2018
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
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