Blocage d'un point de contrôle et potentialisation de l'activation des cellules NK Blocage combiné d'un point de contrôle non redondant pour l'activation des cellules NK et des cellules T |
Les inhibiteurs de point de contrôle ont
révolutionné les traitements contre le cancer. Cependant, seule une minorité de
patients répond à ces immunothérapies. Ici, nous faisons état du fait que le
blocage inhibiteur du récepteur NKG2A augmente l’immunité tumorale en favorisant
les fonctions effectrices des cellules Natural Killer (NK) et CD8+
chez la souris et chez l’homme. Le monalizumab, un anticorps anti-NKG2A
humanisé, provoque l’augmentation de l’activité des cellules NK contre des
cellules tumorales variées et a restauré la fonctionnalité des cellules T CD8+
en combinaison avec le blocage de l’axe PD-x. Le monalizumab a aussi stimulé l’activité
des cellules NK contre les cellules cibles enrobées d’anticorps. Des résultats
intermédiaires d’un essai de phase II monalizumab + cetuximab chez des patients
préalablement traités pour un carcinome à cellules squameuses de la tête et du
cou a montré un taux de réponse objective de 31%. Les événements indésirables
les plus communément rencontrés étaient fatigue (17%), pyrexie (13%), et
céphalée (10%). Le ciblage NKG2A avec le monalizumab est donc est mécanisme
nouveau d’inhibition de point de contrôle favorisant l’immunité anti-tumorale
par l’augmentation de l’activité des cellules T et NK, qui pourraient compléter
les immunothérapies anticancéreuses de première génération. Pascale André, et
al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 29 novembre 2018
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