Traitements de l'affirmation de l'identité sexuelle chez les enfants et les adolescents |
Les Directives de Pratiques Cliniques diffusées par
l’Endocrine Society (USA) pour le traitement des personnes souffrant de
troubles de l’identité sexuelle recommandent d’intervenir à l’aide de l’administration
d’hormones sexospécifiques du sexe opposé (CSH) chez les enfants et adolescents
transgenres qui ont besoin de traitement, et qui ont au préalable été soumis à une évaluation
psychiatrique, et qui ont maintenu une identité transgenre persistante. Ladite
intervention peut aider à affirmer son identité sexuelle en induisant des
caractéristiques physiques masculines ou féminines conformes à l’expression du
genre désiré, avec pour but d’améliorer la santé mentale et la qualité de vie.
Quelques individus transgenres peuvent aussi souhaiter l’accès aux chirurgies
permettant les modifications physiques et morphologiques allant dans le sens du
genre désiré au cours de l’adolescence ; cependant, la recherche
permettant d’indiquer aux chirurgiens et autres professionnels médicaux les
meilleures pratiques cliniques sont rares.
Cette revue de littérature explore
en détails les données disponibles relatives à l’administration hormones
sexospécifiques et aux interventions chirurgicales pratiquées chez les enfants et
les adolescents transgenres, intégrant ces données aux résultats
obtenus en termes de santé mentale, cognitive, des effets obtenus en termes
cognitifs et physiques, des effets secondaires et données d’innocuité relevés.
Cette petite quantité de données disponibles suggère, conformément aux directives internationales, que l’administration d’hormones
sexospécifiques et la masculinisation de la poitrine chez les hommes transgenres
sont associées à des améliorations de la santé mentale et de la qualité de vie. En revanche, les éléments de preuve concernant la vaginoplastie chez les
femmes transgenres âgées de moins de 18 ans restent extrêmement rares. De ce
fait, on ne peut encore conclure quant aux risques et les bénéfices des
interventions pratiquées dans cette classe d’âge. Des recherches plus
approfondies, menées à un niveau international est à recommander d’urgence ;
afin de clarifier les effets psychologiques l’innocuité de telles interventions
sur le long terme. Simone Mahfouda, BA Hons ; et al, dans The Lancet Diabetes
& Endocrinology, publication en ligne en avant-première, 6 décembre 2018
Source iconographique, légendaire et
rédactionnelle : The Lancet Online
/ Traduction et adaptation : NZ
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