Les mécanismes pathogéniques sous-jacents dans la
maladie de Parkinson et le Parkinsonisme affectent le trafic mitochondrial et
endolysosomal. Le complexe rétromère est requis pour récupérer certaines
protéines à partir des endosomes et les emmener vers l’appareil de Golgi et la membrane
plasmique.
Ici, nous discutons comment la récupération rétromère-dépendante
affecte aussi le métabolisme de la céramide. D’irréfutables études menées sur
des modèles de maladie de Parkinson chez Drosophila et sur des neurones de mammifères
révèlent une cascade pathogénique impliquant un dysfonctionnement du rétromère
et des défauts mitochondriaux. Nous affirmons que les céramides jouent un rôle pathobiologique
crucial, sur la base d'études menées sur Les mutants de Drosophila PLA2G6 et VPS35
ainsi que sur des cellules humaines knock down. De plus, des variants pathogéniques
dans beaucoup de gènes codant pour les troubles du stockage lysosomal ont
récemment été associé à la maladie de Parkinson, suggérant l’existence d’un
potentiel chevauchement entre les mécanismes pathogéniques sous-tendant ces troubles.
Nous proposons donc que la perturbation du métabolisme du céramide peut affecter les
fonctions endolysosomales et mitochondriales; elle joue un rôle important dans la maladie
de Parkinson et le Parkinsonisme. Guang Lin, et al, dans Trends in
Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant-première, 6
décembre 2018
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
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